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INFOCIVICA - IDENTITE ET DIVERSITE DE L'EUROPE - Séminaire d'approfondissement rapport n. 1. La transformation de la société, la demande et la mission des services publics dans la société de l'information et de la connaissance
Prix Italia Turin– 21 septembre 2010

SYNTHÈSE DU RAPPORT PRÉLIMINAIRE COMPLÉMENTAIRE

Michele Sorice

Centre d’études sur les Médias et la Communication "Massimo Baldini"
Université LUISS «Guido Carli» de Rome

Synthèse en temps réel:

Dans son intervention, Michele Sorice met l'accent sur les thèmes de complexité et de cohésion sociale. La mission des médias de service public à l'époque des réseaux sociaux.

Pour ce qui concerne le problème de la cohésion sociale, à partir d'un rapide examen de l'histoire italienne : en Italie nous avons vécu une succession de périodes. Dans l'ère fasciste ; le service public était hybride où des acteurs privés intervenaient alors dans le service public ; la dimension pédagogique était privilégiée dans l'optique de la construction d'une identité nationale, sans oublier l'élément propagandiste. Dans l'immédiat après-guerre le service public en Italie se voit confié un objectif de construction de la cohésion sociale, cohésion d'autre part fondamentale dans une société encore privée d'agrégation réelle.

Ces dernières années ont accentué la nécessité d'un service public capable de promouvoir la culture, de favoriser l'association d'identités multiples et d'accélérer les processus d'intégration et de cohésion sociale. Sans oublier la fonction première d'incitation à l'instruction. Dans cette optique il devient nécessaire pour considérer le service public, non seulement le système radio-télévisuel mais aussi le réseau, de passer d'une logique de l'accès à une logique de participation.

En faisant de sorte que la sphère publique soit participative et pas seulement dispensatrice d'émotion. La cohésion sociale requiert un usage conscient de tous les médias par les citoyens. Dans ce cadre, le service public devrait être en mesure de jouer ce rôle d'inter-médiation. L'adaptation des contenus à la nouvelle situation doit être une réponse non technologique mais sociale au changement à la société elle-même.

Le service public ne peut se réduire à la simple fonction de diffusion.

C'est cela dont il faut tenir compte vraiment car l'enjeu n'est pas seulement les radio et télévision, mais plutôt la garantie d'accès à la communication. Le thème principal est celui de la relation entre trois ordres de valeur. D'abord le service a garanti l'accès aux programme, dans l'étape suivante fut celle d'une plus grande interaction. Maintenant nous expérimentons la possibilité de la part des usagers de participer aux dynamiques productives. Le service public ne peut pas s'arrêter là, il doit garantir aux citoyens l'accès aux logiques démocratiques doit être la règle.

L'idéal serait un monde de cohésion sociale avec un univers médiatique qui fasse de l'intégration et de cette cohésion dans les valeurs, l'élément cardinal.

 

Synthèse continue en temps réel

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Synthèsè Plan suivi par le Prof. Giuseppe Sorice dans son intervention.

Complexité et cohésion sociale.
La mission des médias de service public à l'époque des réseaux sociaux.



Abandonnant toute une logique pédagogisante et de propagande qui prévalait dans la radio de la période fasciste, le service public d'après-guerre commença par tenter de se poser comme outil d'éducation à la construction d'un nouveau projet de société. C'est dans cette perspective que furent définis les traits les plus typiquement pédagogiques ainsi qu'une certaine tendance à la déformation apologétique de la société italienne d'alors.

Mais au-delà de tout jugement de qualité sur cette idée du service public, n'en reste pas moins évident son objectif premier qui était celui de la construction de la cohésion sociale.

Cette idée de cohésion sociale était tout à fait prégnante dans la télévision des années 60 : la télévision d'une société aux profondes déchirures et privée, de fait, de toute identité qui reposerait sur un partage des valeurs et de l'adhésion commune aux institutions.
Ces dernières années, selon moi, ont renforcé cette nécessité d'un service public qui soit en mesure de promouvoir la culture, de favoriser la convergence d'identités multiples et d'accélérer les processus d'intégration et de cohésion sociale.

Le service public, en d'autres termes, se devrait assurer avec succès la citoyenneté et de renforcer la société civile, stimuler toute forme de créativité (et surtout celle qui se situe en dehors des sentiers battus- le mainstream) sans toutefois oublier sa mission première, soutenir l'éducation et toutes les formes d'apprentissage aujourd'hui disponibles.

Dans cette optique, il est toujours plus nécessaire, de ne pas réduire le service public à la seule télévision, et par conséquent de ne pas limiter le concept de « service public » à la seule logique de l'accès. Dans le nouveau scenario social de notre pays, il devra d'évidence incorporer les réseaux (assurant leur gratuité et leur indépendance et le refus intangible de toute forme de censure). Ceci implique, entre autre, la mutation d'une logique d'accès (typique des années ) à celui de la participation.

Les nouveaux enjeux du service public doivent se conjuguer en projets clairs (pas tant dans les contenus que dans les processus et les politiques d'action) et représenter une valeur ajoutée pour l'élaboration d'une sphère publique authentiquement collaborative et non simplement « émotionnelle » comme c'est e cas dans l'actuel système radio-télévisuel.

Dans le même temps, le société italienne doit s'interroger sur les valeurs profondes qui lui permettraient de construire un être collectif où la cohésion sociale se fait par l'usage conscient de tous les médias et ce, par l'ensemble des citoyens. Dans ce cadre, le service public serait en mesure d'assurer un rôle d'intermédiation. Cette dernière mission ne sera seulement possible qu'incluse dans un plus vaste projet européen de développement des formes de citoyenneté active qui implique de repenser totalement la mission des médias de service public.

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Voir aussi:

Roma 27 aprile 2010 - Conferenza del prof. Michele Sorice
Complessità e coesione sociale: sfide del servizio pubblico nell'era dei social network